On ne choisit pas sa famille mais on choisit ses amis.
Personnellement, je pense que la famille, quelle qu’elle soit, c’est la base.
C’est justement la diversité des caractères, des pensées et des humeurs qui fait sa richesse. Souvent, et c’est bien compréhensible aussi vu l’état de notre société et de nos vies quotidiennes, cette diversité est un poison.
J’aime profondément tous les membres de ma famille, même ceux que je n’ai plus vu ni entendu depuis des années. Par contre, quand certaines divergences de pensées deviennent trop fortes, trop difficiles à supporter, je pense qu’il vaut mieux ne pas lutter.
L’éloignement est une forme de protection réciproque qui laisse la porte ouverte pour plus tard peut-être, si l’envie de renouer de chacun renaît.
Ca marche aussi en amitié je crois. Parfois, tu te sens bien avec quelqu’un, tu partages tout puis finalement tu t’aperçois que les points communs deviennent de plus en plus flous…. Mais là, pas de lien du sang, aucune vraie raison de faire l’effort de revenir.
Alors quoi ? Il faut s’accrocher ou pas ? Je n’ai pas la réponse exacte ni pour la famille ni pour les amis et je n’ai certainement pas la réponse qui permet de ne pas souffrir de ces situations.