Peter Doherty. Je me demande à quoi chacun peut penser quand je prononce ou que j’écris son nom…
Pour moi, comme tous les vrais artistes, il a sa part d’ombre, celle qui paradoxalement lui permet d’être si bon. Je ne le juge pas, comme j’essaye de ne juger personne. J’apprécie seulement son travail, comme celui de tous ceux qui ont leur place dans mon quotidien.
Sauf que Peter a  sa particularité. Ses addictions l’ont fait se mettre à dos une partie de ses compatriotes britanniques. (L’humain est ainsi fait, quand l’un de ses pairs semble sombrer il ne lui tend pas forcément la main.)
Il lui a fallu trouver une terre d’accueil pour aspirer à plus de tranquillité et c’est notre belle France qu’il a choisi.
Je ne saurais dire si c’est réciproque, mais je tenais à mettre en avant les efforts qu’il fait pour notre patrie. Il ne manque pas une occasion de valoriser son pays d’adoption et même s’il est parfois maladroit ou incompris, pour moi, c’est vraiment l’intention qui compte.
Il va de soi que j’apprécie beaucoup sa poésie, ses mélodies, sa mélancolie et au fond, ce qu’il est en tant qu’artiste et donc aussi sûrement en tant qu’homme.

Il ne faut pas se contenter de ce que les médias veulent bien nous livrer. Il ne faut pas avoir peur de pousser certaines portes, d’aller voir et entendre et de se faire sa propre opinion.

Je serai ce vendredi 18 novembre, encore une fois présente au Bikini. Là où je l’ai découvert. Il aura rempli le Bataclan pour 2 dates juste avant et je sais qu’il saura encore transmettre sa magie.

Chacun ses goûts et sa façon de voir les choses.